Documents disponibles (cliquer sur le titre du document pour y accéder) :
- Premier sommet du Réseau québécois des formateurs universitaires sur la diversité ethnoculturelle, religieuse et linguistique en éducation, 23 mars 2012 : rapport-synthèse
- Deuxième sommet du Réseau québécois des formateurs universitaires sur la diversité ethnoculturelle, religieuse et linguistique en éducation, 24 mai 2013 : rapport-synthèse
- Troisième sommet du Réseau québécois des formateurs universitaires sur la diversité ethnoculturelle, religieuse et linguistique en éducation, 23 mai 2014 : rapport-synthèse
- Quatrième sommet du Réseau québécois des formateurs universitaires sur la diversité ethnoculturelle, religieuse et linguistique en éducation, 22 mai 2015 : rapport synthèse
- Cinquième sommet du Réseau québécois des formateurs universitaires sur la diversité ethnoculturelle, religieuse et linguistique en éducation, 16 novembre 2018 : rapport synthèse
- Actes du Sixième sommet du Réseau de l’Observatoire, octobre 2021 : Le racisme et les questions sensibles comme enjeux pour la formation du personnel scolaire.
PRÉSENTATION
Depuis 2012, un Sommet annuel réunit les membres du Réseau québécois des formateurs universitaires à la diversité ethnoculturelle, religieuse et linguistique en éducation.
Le premier Sommet des formateurs universitaires sur la diversité ethnoculturelle, religieuse et linguistique en éducation (alors intitulé « Sommet des professeurs et chargés de cours engagés dans la formation interculturelle du personnel scolaire »), qui s’est tenu le 23 mars 2012, visait spécifiquement les responsables des cours portant sur la prise en compte de la diversité ethnoculturelle, religieuse et linguistique dans les différents programmes de formation des maîtres. Ce Sommet avait comme objectif de permettre aux participants de prendre connaissance de leur contexte institutionnel respectif relativement à la formation des maîtres sur la diversité, d’échanger sur leurs pratiques et de favoriser leur développement professionnel. Des outils ont été présentés et discutés, notamment une grille d’évaluation de la « compétence 13 » interculturelle » (adoptée par l’UQAM), conçue pour les stages (Potvin, Borri-Anadon, Levasseur, Triki-Yamani). Près d’une trentaine de personnes ont participé aux échanges. Parmi les recommandations de ce Sommet, l’une était de poser les bases du développement d’un réseau de formateurs universitaires dans le domaine afin de soutenir le développement du champ de l’interculturel en formation initiale et continue du personnel scolaire, et l’autre visait la poursuite de l’organisation de ces Sommets.
Fort du succès de ce premier Sommet, l’évènement a été renouvelé. Le deuxième Sommet, qui s’est tenu le 23 mai 2013, a regroupé un peu plus de trente personnes, dont plusieurs qui avaient participé au premier Sommet. Cette deuxième édition visait principalement à définir une stratégie concertée pour renforcer le statut et l’ancrage institutionnel de l’enseignement sur la diversité dans les programmes de formation initiale des maîtres et à clarifier le rôle et les compétences visés par la formation des futurs enseignants à la prise en compte de la diversité ethnoculturelle, religieuse et linguistique. En effet, un portrait récent de l’offre de formation en la matière dans les universités québécoises a mis en lumière l’absence explicite de la composante interculturelle dans le référentiel[1] de compétences actuel de même que son faible ancrage institutionnel dans les universités[2]. Deux ateliers de travail ont permis aux formateurs, d’une part, de dégager certains savoirs, savoir-faire et savoir-être essentiels pour la formation initiale sur la diversité ethnoculturelle, religieuse et linguistique, à partir d’exemples issus des travaux théoriques existants dans ce champ (recension de Potvin, Larochelle-Audet, Campbell, 2013) et d’autre part, de se positionner à l’égard du modèle à préconiser pour l’intégration d’éléments de compétences interculturelles et inclusives dans la formation des futurs enseignants, que ce soit par l’intégration de composantes parmi les douze compétences du référentiel du Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) (modèle intégré) ou par l’ajout d’une treizièmecompétence visant directement cette formation (modèle spécifique). Ce Sommet fut également l’occasion de poursuivre le développement du réseau de formateurs universitaires dans le domaine et d’identifier des pistes de recherche commune. Au terme de la journée, la création d’un Groupe de travail interuniversitaire sur les compétences interculturelles et inclusives en éducation est proposée, ainsi que la consolidation du réseau. On soutient la nécessité et l’urgence d’approfondir la réflexion amorcée et d’élaborer des propositions de « modèles » de compétences interculturelles et inclusives, en dégageant leurs avantages et inconvénients respectifs. Les travaux du Groupe interuniversitaire ont été amorcés à l’automne 2013 et un Rapport préliminaire a été présenté aux participants du troisième Sommet (voir Groupes de travail).
Le troisième Sommet des formateurs universitaires sur la diversité ethnoculturelle, religieuse et linguistique en éducation, tenu le 23 mai 2014, s’inscrivait dans la continuité des propositions issues des deux premiers Sommets et des travaux réalisés par le Groupe interuniversitaire. Il visait principalement trois objectifs :
1) Échanger en atelier de travail sur les propositions du Groupe interuniversitaire concernant les éléments de compétences interculturelles et inclusives;
2) Structurer le Réseau québécois des formateurs universitaires sur la diversité ethnoculturelle, religieuse et linguistique en éducation sous forme d’Observatoire et identifier des pistes de développements communs à cet égard;
3) Mettre sur pied pour 2014-2015 de nouveaux groupes de travail sur des enjeux ou projets spécifiques liés à la formation.
Pour cette troisième édition, en plus des professeurs et chargés de cours assurant l’enseignement de cours relatifs à la diversité ethnoculturelle, religieuse et linguistique en formation initiale, des responsables de la formation pratique des futurs enseignants ainsi que des représentants de diverses instances parmi lesquelles le Comité d’agrément des programmes de formation à l’enseignement (CAPFE) et la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) ont réfléchi ensemble à ces enjeux.
Les discussions et les échanges tenus lors de ces Sommets seront bientôt disponibles sur le site de l’Observatoire.
[1] À moins que cela ne soit précisé, « le référentiel » se réfère à la fois à celui pour la formation générale et à son adaptation à l’enseignement professionnel. [2] Larochelle-Audet, J., Borri-Anadon, C., Mc Andrew, M. et Potvin, M. (2013). La formation initiale du personnel scolaire sur la diversité ethnoculturelle, religieuse et linguistique dans les universités québécoises : portrait quantitatif et qualitatif.Rapport en ligne : http://www.ceetum.umontreal.ca/documents/publications/2013/formation.pdf
Pour voir les vidéos des gagnants des concours étudiants:
1 réflexion au sujet de « Sommets annuels »
Les commentaires sont fermés.